Les « cantines de demain » sortent de terre

Tous nos articles
29 septembre 2025
À la une

Après la commune de Monein (64) au printemps dernier, c’est au tour de Bègles (33), Saliès (81) et Tours (37) d’inaugurer leurs nouveaux outils de restauration collective. Une rentrée qui marque un nouveau chapitre pour ces collectivités du Club des Territoires. Leur point commun, c’est qu’en changeant l’assiette, elles ont déjà repoussé les limites de leurs anciennes cuisines. Alors pour aller plus loin, il était inévitable de rénover ou de rebâtir afin d’accueillir plus de produits bio et de produits locaux.

Pour concevoir ces nouveaux outils, nos collectivités rebelles ont pu compter sur des équipes municipales et des équipes techniques déterminées.

À Monein, pour confectionner les 800 repas quotidiens, le choix s’est porté sur la rénovation d’une friche artisanale. Plutôt que de bâtir à neuf et de consommer encore du foncier agricole, le choix économe et responsable s’est imposé.

À Bègles, outre un outil plus adapté à l’évolution du bio et de l’augmentation des préparations maison, la ville a misé sur un lieu écologiquement performant et un jardin pédagogique attenant pour prolonger l’accompagnement au bien manger. Les 3500 repas quotidiens restent en liaison chaude.

Maire de Bègles et son équipe ©Ville de Bègles

Jean-François ROCHEDREUX maire de Saliès (©Commune de Saliès)

À Saliès, le choix d’internaliser la production culinaire a pu voir le jour en mutualisant les besoins de repas. La cantine scolaire vient s’adosser à la salle de sport et des fêtes, ouvrant la voie à d’autres usages collectifs. Quand la cantine sera fermée, elle pourra continuer à satisfaire d’autres convives.

À Tours, la décision de travailler un maximum de produits bruts a guidé la configuration de l’outil. Pour les 11 000 repas, la ville a mis les bouchées doubles pour sortir des pâtisseries maison et bannir les barquettes en plastique. L’aménagement d’un circuit pédagogique permet à tout moment une visite de la cuisine sans déranger la production culinaire.

En 2026, une deuxième vague d’inaugurations s’annonce prometteuse. Chaville ouvrira en janvier sa cuisine centrale communale et reprendra en main son service de restauration. Valbonne poursuit sa transformation en livrant en juillet sa deuxième cuisine sur place pour ses écoles. Le 18e arrondissement de Paris continue sa décentralisation avec 3 000 repas supplémentaires cuisinés au plus près des écoles. La Communauté de Communes de Petite Camargue achèvera les travaux de la nouvelle cuisine construite en pierre du Pont du Gard au mois de novembre.

Partager l'article