Sandrine Lafargue, nouvelle présidente d’Un Plus Bio

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14 avril 2021
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L’élue départementale des Pyrénées-Atlantiques a été désignée pour succéder à Gilles Pérole.

« Faire de la qualité alimentaire un levier de développement de tous les territoires et poursuivre le développement de cette incontournable colonne vertébrale des politiques alimentaires qu’est devenue Un Plus Bio », tel est le crédo de la nouvelle présidente d’Un Plus Bio. Élue par le conseil d’administration le 7 avril, Sandrine Lafargue se dit honorée de succéder à Gilles Pérole, l’élu de Mouans-Sartoux (06) qui a présidé l’association pendant six ans et lui a permis de franchir des paliers importants ces dernières années.

Conseillère départementale des Pyrénées-Atlantiques depuis 2015, également conseillère municipale de Lescar, la troisième commune la plus importante de l’agglomération Pau-Béarn, Sandrine Lafargue connaît comme sa poche les vertus d’une politique alimentaire développée à l’échelle d’un territoire. Depuis 2010, les 41 collèges des Pyrénées-Atlantiques mangent « Bio&local, Labels et Terroir », du nom du programme départemental imaginé et travaillé minutieusement en partenariat avec Un Plus Bio.

Le projet a permis de relocaliser la production alimentaire des cantines en générant un revenu agricole supplémentaire estimé à 2,5 millions d’euros par an. Une bonne nouvelle pour l’emploi (165 producteurs concernés), pour les assiettes (3,5 millions de repas par an, tout de même), pour la santé publique. Une nouvelle encore plus précieuse en termes de relations sociales où tous les acteurs de la chaîne alimentaire ont appris à se connaître et à s’apprécier. Un forum annuel très couru permet ainsi de mettre en face les acteurs de l’agriculture avec les élus, les gestionnaires d’établissements, les cuisiniers. Ce format de rencontre unique dans le paysage des collectivités permet de trinquer à la convivialité et à l’efficacité des politiques publiques.

Le succès du programme « Manger Bio&Local, Labels et Terroir » ne s’arrête pas là. Il intéresse aujourd’hui directement plus de 120 communes, à travers une convention signée avec l’Association départementale des maires, qui souhaitent transposer la pratique départementale dans leurs projets locaux : écoles, crèches, Ehpad et foyers de personnes handicapées. « En raisonnant à l’échelle des territoires, quand le coup est parti, en restauration collective, il met en mouvement tellement d’acteurs qu’on ne peut plus l’arrêter », se réjouit la présidente d’Un Plus Bio, qui vise le même objectif « d’impulser, de pérenniser et d’essaimer », partout où cela est possible, toutes les démarches des territoires qui ont la vertu et le bien commun comme priorités.

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